Les rencontres de Maupiti

Maupiti fait 11 km de circonférence. Ça peut en angoisser certains, en cocooner d’autres. Ce qui est sûr c’est qu’Émeraude, qui vit ici, n’a pas la même notion des distances qu’un canadien ! « Vincent, tu ne vas pas y aller en vélo, c’est trop loin, je te dépose en voiture. » « Euh c’est 3 km, je pense que ça va aller ! »

Et quand c’est petit, tu recroises forcément les gens, et les quelques touristes qui vont manger le midi à la roulotte sur le bord de la plage. C’est comme ça que nous retrouvons Charlotte et Édouard, qui ont partagé un peu plus tôt le même avion, le même bateau et la même voiture que nous. iIs viennent de commander un poisson grillé. Ils partagent la table avec Jennifer et Mickaël qui sont dans la même pension qu’eux. Car l’avantage de Maupiti, c’est que les habitants ont refusé tout tourisme de masse, donc aucun hôtel. Tu dors dans des pensions familiales, et il n’y en a pas beaucoup d’ailleurs.
Nous sympathisons très vite avec les deux couples avec qui nous avons beaucoup à partager : ils sont aussi en tour du monde. Alors il y a de quoi raconter, échanger, rigoler sur les aventures, et mésaventures de chacun. La discussion se prolonge assis dans le lagon, jusqu’au coucher du soleil.
Nous nous rendons compte que nous avons déjà échangés avec Jennifer et Mickaël alias « Les grands renards » sur Instagram. Mickaël vient d’acheter un drone et a fait quelques images de Maupiti, mais ne sait pas vraiment monter… ça tombe bien, je suis monteuse !
Voilà donc le résultat d’une petite collaboration, le corps dans l’eau bleu du lagon chaud.

Maeva