Amazonie

Amazonie

« Oh ! Mais il y en a partout ! »
À gauche regarde !
À droite aussi.
Tu as vu celui-là comme il est gros !
C’est fou, il y en a vraiment partout ! »
Mais de quoi je parle ?

L’Amazonie. Ce mot fait rêver, entremêlé d’inconnu, de peur et de grosses bébêtes ; on se dit que l’Amazonie doit être un endroit unique, préservé de l’homme, sauvage.
Enfin presque.

 

 

Aller en Amazonie, on en parle depuis la Colombie. Mais c’était trop loin. Au Pérou, c’était trop cher. La dernière possibilité en Bolivie sera la bonne, sans compter la tourista de Maeva, nous retardant de deux jours et le jour férié qui a fait que les bus directs ne passaient pas. C’est donc encore avec un collectivo puis un bus puis un taxi collectif que nous avons enfin atteint notre destination. Rurrenabaque, point de départ de notre aventure amazonienne, où la chaleur est très présente. Contrastes marqués, passant de 3800m avec 18 degrés à La Paz à 600m avec 33 degrés à Rurre.

Cette ville c’est une grande rue avec des restaurants, un « marché central » et surtout des agences proposant des tours organisés pour visiter la Pampa (la pré-Amazonie) ou la Selva (la jungle).
On choisit l’agence Amazonico, pour les bons avis et le prix. Parfois on fait de mauvais choix dans la vie. Là, ça en fait partie.

 

 

Donc, vu l’état de Maeva, on jettera notre dévolu sur la Pampa, plus confortable car on dort dans un lodge. Enfin une cabane en bois, sur pilotis, avec des moustiquaires et un lit, ou plus exactement 2 lits car les matelas sont tellement pourris que nous ferons lit à part pour plus de confort.

 

 

L’agence nous dit qu’on serait dans un groupe de 8 à 9 personnes maximum. Oui, nous étions bien 8 sur notre bateau, mais notre ami de l’agence a omis de nous signaler qu’il y avait 5 bateaux au total ! Je vous laisse le soin de calculer cette jolie multiplication et avec ce résultat on se rend très vite compte qu’on aura du mal à profiter du calme de la nature…
La chance nous souriant, nous avons eu le plaisir d’être avec des jeunes anglais et australiens qui passent leur temps à s’extasier en hurlant. Aucun moment de calme dans le lieu de vie commun. Bref l’horreur. Maeva a failli en jeter une dans la rivière ! Si si je vous jure !

 

 

Hormis ce flux touristique important, nous avons pu observer un tas d’animaux le long de la rivière Yacuma : singes, tortues, capybara (gros rongeur mi rat mi cochon), paresseux, anaconda, dauphin rose et une grande variété d’oiseaux tels que le toucan, le martin-pêcheur, l’ara à gorge bleue, le héron, le cormoran, l’aigle ou encore le paradisier d’Amazonie.
Cerise sur le gâteau, nous avons vu des centaines et des centaines d’alligators et caïmans ! Ça pullule littéralement de ces grosses bêtes là-bas. À gauche, à droite, sous l’eau, au bord de l’eau, avec la tête qui dépasse seulement, des petits, des gros, et des très gros ! Ne vaut mieux pas tomber dans la rivière.

 

 

Notre guide Renaldo nous a amené au bout du monde pour faire une petite partie de pêche. Au programme des « sardinas » pêchées avec du pain. Qui serviront d’appât pour attraper des piranhas !!!
En réalité, on aura plus nourri les piranhas qu’on en aura pêché. Scores : Vincent = 2. Maeva = 0.
Oui la pêche est une activité d’homme ! (Je sens déjà vos réactions féministes, mesdames 😉 )

 

Maeva a pris son courage à deux mains et s’est jeté dans la rivière pour se baigner avec les dauphins roses ! Non non il n’y a pas d’erreur, ce n’était pas une tentative de suicide. Les dauphins roses sont bien présents dans cette rivière et sont les rois. Quand ils sont là, pas de piranhas ni de croco. Moi j’ai préféré jouer au maître nageur et surveiller la baignade depuis le bateau.

 

 

Réveil matin à 5h pour aller admirer le lever du soleil, on retrouve notre guide au bord de l’eau et on attend nos compères. Finalement personne, nous ne serons que tous les deux. Le soleil sera absent également car les nuages ont pris place ce matin. Notre guide Renaldo, malin comme un p’tit singe, nous offrira un moment privilégié au calme en nous baladant sur la rivière, moteur coupé, afin d’écouter la nature se réveiller à son tour. Un pur moment de bonheur !

 

 

Vincent


  • Je vois que vous testez aussi le tourisme de masse… Bienvenu au pays de l’homme. Je vois très bien Maeva en jeter un dans la rivière à crocodiles. J’ai pu déjà tester son « kiaï » dans un restaurant chinois à Paris où elle a réussi à faire taire une armée de beaufs avinés à elle toute seule, juste en poussant son cri qui tue. Vous avez toutefois pu avoir un petit moment privilégié avec Dame Nature, c’est déjà çà. Certaines photos sont impressionnantes, surtout celles des crocodiles, on a le sentiment que vous étiez très proches… Mais ce n’est sûrement qu’une impression. Concernant la pêche Vincent, je te rejoins, c’est une affaire d’HOMME car malgré tout mon apprentissage éducatif sur ce point, je vois que ta dulcinée n’est toujours pas au point.
    Bisous

    • Ahah oui quel souvenir cette histoire de cri dans le resto ! Depuis j’ai un peu appris à gérer mes émotions de manière plus calme !
      Concernant les crocodiles, on était vraiment près, ça n’est pas un effet fou de nos objectifs photos ! Quand on a pêché, il était à moins de 5 mètres de nous.
      Concernant la pêche, ce fut désespérant pour moi car je sentais bien qu’avec Vincent on était les plus expérimentés….Et pourtant j’ai rien chopé. Gros désespoir. Pourtant au Canada j’avais bien cartonné. Bref… c’est peut être parce que là, c’était juste le fil, sans la canne….