Danakil Depression
Essayez d’imaginer un désert, salé. Nous sommes à -100 mètres en-dessous de la mer. Certains hommes s’accrochent à leur tradition et à leur travail. Nomades, ils viennent prélever la croûte de sel, accroupis, pour la découper avec des sortes de marteaux, et la soulever avec des bâtons. Les dromadaires porteront leur 150 kilos vers les villes.
Dois-je préciser que nous sommes dans la région de l’Afar, l’une des plus chaudes, les plus arides et les plus stériles du globe ?
Essayez d’imaginer maintenant, qu’au milieu du désert il y a un lac. Salé donc. L’eau frôle les 40°C. N’étant pas profond, on peut se prendre pour Moïse en le traversant à pied.
Poussez encore votre imagination. Qu’est-ce que font trois plaques tectoniques qui se rencontrent ? Et bien ça ne fait pas des Chocapic ! Ça fait plutôt des jets d’acide qui se prennent pour des impressionnistes.
Maeva
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Paysages irréels, intemporels, de quoi prendre une sacrée claque !
Continuez à nous envoyer de ces belles images, elles ouvrent nos horizons et font palpiter nos sens…
Extraordinaire… Magique.. Comment peut-on un seul moment imaginer que la Terre puisse créer de tels paysages ? De telles couleurs que même les impressionnistes (désolé Maeva) n’auraient pas pu créer ? Je reste sans voix devant un tel spectacle et envie Vincent qui, tel un chamane, surveille les lieux de son regard bienveillant… Ou bien, vu le paysage dantesque, tel un cerbère qui empêcherait les morts de quitter ce lieu du diable… A vous de choisir…
Incontournable pour moi de voir ça en Ethiopie…J’attends grave votre retour pour que vous racontiez ! Enfin pas trop vite quand même.